Hommages

La manifestation réunissait des historiens du XXe siècle qui, tous, ont illustré des aspects de la figure emblématique de Josephine Baker. Etudiants, enseignants-chercheurs et personnels administratifs de l’université étaient au rendez-vous pour écouter les différentes voix présentes autour de la table ronde : après les mots d’introduction de François Chausson, vice-président Culture et rayonnement, Science et société et de Madame la Présidente Christine Neau-Leduc, se sont succédés Pascal Ory, Marie Goupil-Lucas-Fontaine, Alya Aglan, Hélène Harter, Anne Hugon, et enfin David Madec, administrateur du Panthéon.

Les échanges ont permis de retracer la vie de Josephine Baker, grâce à un portrait au pluriel dessiné au gré des riches interventions des participants : tandis que Pascal Ory commençait par souligner la position de Josephine Baker comme figure culturelle symbolique du XXe siècle, Marie Goupil-Lucas-Fontaine a analysé l’évolution de sa voix au fil des étapes de sa carrière de chanteuse. Alya Aglan a exploré son rôle de résistante durant la Seconde Guerre mondiale, puis Hélène Harter s’est intéressée à Josephine Baker comme personnalité au carrefour d’histoires culturelles croisées entre les Etats-Unis et l’Europe. Pour Anne Hugon, c’est le corps de Josephine Baker, exposé au prisme de différentes apparats et mises en scène, qui fut représentatif de ses multiples métamorphoses. David Madec a conclu la séance en présentant les enjeux politiques du choix de l’admission au Panthéon de Josephine Baker, et de ce que ce choix révèle des valeurs portées par la présidence qui en est décisionnaire.

Le public fut ravi de la diversité et de la précision des connaissances transmises lors de cette séance vivante et conviviale.